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08 mai 1945 : la victoire a sonnée en Europe. A Lunéville, le 324ème prépare son départ pour Stuttgart.
Le 29 mai 1945, le contrôle des installations est remis aux autorités françaises locales.
Du coté de l’Aéro-Club de Lorraine, le 17 août 1946, parait au JO la modification d’association. Mais c’est dès le 13 janvier 1946, que l’association fonctionne d’après les statuts révisés, comme précisé dans la déclaration d’association.
Aussi, les conversations seront échangés entre Monsieur Julien Stingre, Président, et monsieur le Maire de Lunéville, au sujet de ces installation américaines. Toutefois, la ville semble hostile, pour raisons financières, à la poursuite de ces pourparlers.
09 mai 1947
Dans un courrier du Président Julien Stingre, il est fait part de l’évolution de l’association, avec notamment son affiliation à la Fédération Nationale Aéronautique, mais que, par contre, aucune dotation ne pourra intervenir tant que la question de l’aérodrome ne sera pas résolue.
C’est bien regrettable pour l’Aéro-Club, qui aurait pu peut être, si le Champ de Mars était resté fonctionnel, percevoir lui aussi un avion Bucker !
Mais voilà la piste avancée d’aviation (ALG Y2) est matériellement à l’abandon.
La dernière vue de ALG Y2 : 5 ans après le départ des troupes américaines, on voit encore assez nettement les anciennes installations. Toutefois, un certain nombre de parcelles semblent avoir retrouvées leur fonction agricole.
Que s’est-il passé après mai 45 ?
La ville de Lunéville est concernée par la question du terrain d’aviation, d’une part parce que la question n’est pas nouvelle (question abordée au début des années 30) et que le Champ de Mars a vu son agrément annulé en 1946. De plus, il y a la demande de l’Aéro-Club de Lorraine, qui souhaiterais vivement trouver une solution à la question du terrain, qui bloque toute hypothèse de relance de son activité.
Cette époque est aussi celle de la guerre froide, et de l’OTAN qui verra sa création officielle en 1949
Toute ceci va conduire au projet de construction d’une base aérienne, en lieu et place pratiquement de la piste ALG Y2. Il s’agira d’une base de desserrement devant être exploitée en cas d’évolution négative de la situation géopolitique.
Sur le plan pratique, on relève plusieurs décrets et arrêtés qui vont jalonner ce dossier de construction :
- Décret du 5 août 1950 paru au Journal Officiel du 24 août 1950, relatif à la déclaration d’utilité publique les travaux d’aménagement de l’aérodrome. Il semble que le chantier entre à cette date dans sa phase concrète.
- Décret du 21 décembre 1950
- Arrêté préfectoral du 10 août 1951, relatif à la pénétration pour étude dans les propriétés privées.
L’Entreprise Borie a laissé un document photos prises lors de la construction de l’aérodrome. Voici quelques photos des phases essentielles des travaux, les photos aériennes étant datée de juillet à décembre 1951. (Archives départementales cote 33 Fi 1-36)
Les travaux ont donc été réalisées au cours des années 1951/1952
Quelques phases du chantier
Terrassement au Scraper tiré par Caterpillar D8
Compactage de la sous couche au rouleau à pneus Albaret
Cylindrage de l’empierrement en granit des Vosges.
Exploitation de carrières entre piste et taxiway. Pelle 1 m3 transport par Euclid et Berliet
Pose des tuyaux de collecteurs 1200 sur berceaux béton
Exécution du caniveau SATUJO en bord de piste
Exécution des tranchées drainantes à l’excavateur Barber-Greene
Trémies à sable et gravillons pour production béton.
Préparation de la forme, collage des bandes de papier kraft.
Mise en oeuvre du béton, machine Gerland
Protection du béton : pulvérisation d’Antisol sur les dalles
Mise en oeuvre du tarmacadam
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